Page:Burnett - Le Petit Lord.djvu/308

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le petit lord à sa mère ; c’est parce qu’ils m’aiment qu’ils m’acclament ainsi ? Oh ! que je suis heureux ! »

Le comte posa la main sur l’épaule de l’enfant.

« Fautleroy, dit-il, parlez-leur et dites-leur ce que vous pensez de l’accueil qu’ils vous font.

— Faut-il vraiment que je parle ! » dit Cédric en levant les yeux sur son grand-père et en les reportant sur sa mère, puis sur miss Herbert, comme pour demander un peu d’aide.

Mme Errol sourit, ainsi que miss Viviane, avec un signe de tête encourageant.

Cédric fit alors un pas en avant.

« Je vous suis très obligé, dit-il, pour votre politesse ; et… et… j’espère que vous vous amusez pour mon jour de naissance : car moi je m’amuse beaucoup. Je suis très content de voir que vous m’aimez ; moi aussi je vous aime tous et je désire que tous vous soyez heureux ; mon grand-père le désire comme moi, car il vous aime beaucoup aussi. Il est si bon ! Quand je serai grand et que je serai devenu comte, j’essayerai d’être aussi bon que lui, et de faire votre bonheur à tous comme il a toujours essayé de le faire. »

Et au milieu des hourras et des applaudissements, Cédric reprit en souriant sa place à côté de son grand-père, et mit sa main dans celle du comte en se penchant affectueusement contre lui.

. . . . . . . . . . . . . . .

Et c’est la fin de mon histoire. Je n’ai plus que quelques mots à ajouter, touchant M. Hobbes. Le vieil épicier fut tellement fasciné par tout ce qu’il avait vu au château de Dorin-