Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 1 an III.djvu/102

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nouvelle. Je voudrais qu’il fût pendu, répliqua-t-il ; il y a plus d’une heure qu’il me fait attendre. Il m’a fait promettre de ne partir qu’avec lui, et à présent il ne viendra peut-être pas de toute la matinée. Monsieur, dit Morrice, se levant tout-à-coup, indiquez-moi, je vous prie, sa demeure. — À la place de Cavendish, répondit M. Harrel, en le fixant d’un air étonné. Morrice sortit sans rien répliquer. — Dites-moi, je vous prie, qui est cet officieux personnage, s’écria M. Harrel ; et pourquoi paraît-il si empressé ? — D’honneur, je ne le connais pas, répondit Madame Harrel ; c’est une connaissance de miss Beverley, qu’il est venu voir. — Je pourrais, ajouta Cécile, en dire à-peu-près de même ; je ne l’ai vu qu’une seule fois en ma vie, et j’ignore son nom. Elle leur apprit alors comment elle l’avait rencontré chez M. Monckton ; et elle avait à peine fini sa narration, qu’il parut de nouveau tout essoufflé.

Le chevalier Robert Floyer, Monsieur, dit-il à M. Harrel, sera ici