Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 5 an III.djvu/213

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ger, mais qu’il fallait encore huit jours de repos, pour qu’elle fût en état d’être transportée. Ayez soin, dit-il, je vous prie, que rien ne trouble sa tranquillité ; que personne ne l’approche, pas même son fils. Soit dit en passant, il m’attend à l’hôtellerie, j’ai encore quelque chose à dire à sa mère et je partirai.

Cécile apprit avec satisfaction l’inquiétude de Delvile pour sa mère, et sa constance à l’éviter elle-même. Lorsque le docteur descendit, il dit qu’il resterait jusqu’au lendemain ; et j’espère, ajouta-t-il, qu’avant quinze jours, elle sera en état de se rendre à Bristol. Cependant, ma bonne jeune demoiselle, en lui continuant vos soins, ne négligez pas votre santé ; je ne suis pas aussi content que je le voudrais de votre visage. J’avoue que ce compliment est bien d’un homme qui ne se pique guères d’être à la mode….. Mais dites-moi, je vous prie, qu’avez-vous fait pour être si pâle ? Rien, repartit-elle un peu confuse….. Mais, n’auriez-vous pas besoin de prendre