Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 7 an III.djvu/130

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et en droiture chez M. Belfield ? Bon Dieu ! s’écria Cécile ; montez avec moi en voiture, que j’aye le temps de vous parler, et que nous puissions nous entendre. — Qui est-ce qui est avec vous ? — Ma femme-de-chambre. — Votre femme-de-chambre ! Et elle vous attendait patiemment à la porte — ? Comment ? que prétendez-vous dire — ? Ordonnez, Madame, au postillon où vous voulez qu’il vous conduise. — Je n’en sais rien moi-même… par-tout où il vous plaira… Vous n’avez qu’à commander vous-même. — Moi, commander !… Vous n’êtes pas venue ici pour recevoir mes ordres… Où vous étiez vous proposé de loger ? — Je n’avais encore rien décidé à cet égard… Je comptais aller chez madame Hill… Je n’ai point de logement arrêté. — Point de logement arrêté ! répéta-t-il d’une voix tremblante, qui marquait sa surprise et sa colère. Vous vous proposiez donc de rester chez M. Belfield. Je vous en ai peut-être chassée ? — Juste ciel ! s’écria Cécile étonnée et