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âge, mène une vie trop dissolue pour qu’elle puisse aller loin, et nous regretterons ensuite trop tard de n’avoir pas agi à temps ; car, après sa mort, toute discussion avec ses héritiers deviendra impossible et inutile.

Pardonnez, monsieur, le zèle avec lequel je vous parle ; mais je m’intéresse trop à votre pupille, pour ne pas prendre chaudement à cœur une affaire qui doit influer vraisemblablement sur le bien-être de toute sa vie.

Adieu, mon cher monsieur, répondez-moi au plus vîte.

Marie Howard.




LETTRE XXVIII.


M. Villars à Lady Howard.
Berry-Hill, 2 mai.

Votre lettre, madame, m’ouvre une nouvelle source d’inquiétudes ; elle me présage bien des maux, et je ne vois pas comment les prévenir. C’est avec regret que je me vois obligé de