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et des frayeurs qui sont plus fortes que moi. Ma tendresse et ma foiblesse vont jusqu’à ce point. Hélas ! madame, elle est le seul lien qui m’attache encore à ce monde ; j’espère de vos bontés que vous ne jugerez pas mes sentimens avec trop de rigueur.

Permettez que je présente mes très-humbles respects à madame et à miss Mirvan. J’ai l’honneur d’être, &c.


Arthur Villars.




LETTRE III.


(écrite plusieurs mois après la dernière.)


Lady Howard à M. Villars.
Howard-Grove, 8 mars.

Monsieur,

Votre dernière lettre m’a fait un plaisir infini : quelle satisfaction pour vous et pour vos amis, de vous voir relevé d’une aussi longue maladie ! Tous les habitans de ce château font mille vœux pour votre prompt et parfait rétablissement.