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vous être utile ; trop heureux encore de ce que je possède une chambre qui soit digne de vous recevoir » !

Je ne vous citerai plus rien de notre conversation ; il suffira de vous dire que je fus obsédée pendant toute la soirée de cet ennuyant personnage : il eut tout le temps d’excéder ma patience, malgré les efforts qu’il fit pour paroître à son avantage.

Adieu, mon cher monsieur, je suppose que vous serez las d’entendre parler de ces gens-ci : mais il faut bien que je vous entretienne d’eux ; car je ne vois pas d’autre société. Heureux le moment où je pourrai les quitter et retourner à Berry-Hill !




LETTRE XLIII.


Continuation de la Lettre d’Évelina.

M. Smith est venu ce matin m’offrir un billet pour l’assemblée de Hampstead. Je l’ai remercié de son attention, mais en le priant de m’en dispenser. Il ne se rebuta point de mon refus, et il insista avec chaleur : enfin, voyant que je ne