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dansé qu’à l’école. Madame Mirvan me dit cependant qu’il n’y a pas là de quoi être embarrassée ; je n’en souhaite pas moins que cette fête soit passée.
Adieu, mon cher monsieur ; excusez, de grace, le fatras dont cette lettre est remplie : peut-être le séjour de la capitale polira-t-il mon style, et que dans la suite je pourrai vous offrir une correspondance plus digne de votre attention. En attendant, je suis, en dépit de mon peu de savoir, &c.
Évelina.
La pauvre miss Mirvan est obligée de refaire tous ses bonnets, qui ne sont pas montés à la hauteur des coiffures de Londres.
LETTRE XI.
Suite de la Lettre d’Évelina.
Mardi matin, 5 avril.
J’ai bien des choses à vous dire, et je passerai la matinée à vous écrire. Je m’étois proposé, à la vérité, d’employer