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CHAPITRE XVII ET XVIII.

CHAPITRES XVII ET XVIII.

f. 185 a. Asam̃khyêyas.] Ce mot signifie « innumérable. » On trouvera une note sur ce terme à l’Appendice, no XX.

f. 185 b. Des Çrôtâpannas.] Sur ce terme et sur les suivants, voyez l’Introduction à l’histoire du Buddhisme indien, t. I, p. 291 et suiv. Sur les huit délivrances ou affranchissements, voyez ci-dessus, chap. vi, f. 82 b, p. 386. et Appendice, no XV.

f. 188 a. St. 5. Semblables à un mirage.] Ajoutez, « et à de l’écume. »

f. 189 b. Le chameau.] Un des manuscrits de M. Hodgson lit l’éléphant ; un autre manuscrit omet le mot. La leçon du manuscrit qui substitue l’éléphant au chameau est la meilleure, parce que le cri du chameau va être indiqué une ligne plus bas.

f. 191 a. St. 15. Les Akanichṭhas et les Dêvas Abhâsvaras.] Quant au nom de ces divinités, voyez Introduction à l’histoire du Buddhisme indien, t. I, Appendice, p. 184 et 616, et de plus, p. 611 et 612.

f. 191 b. Du Djâtika.] Lisez, « de la Djâtikâ. » Voici la synonymie de ces noms d’après Wilson. La Djâtikâ, qui plus bas, st. 28, est nommée Djâtiyâ, est probablement la même plante que la Djâti ou le jasminum grandiflorum. La Mallikâ est le jasminum zambac ou jasmin d’Arabie. Le Tchampâka est le Mitchelia tchampaka. Le Pâṭala est la Bignonia suaveolens, ou la fleur en trompette. L’Utpala est le nymphæa cærulea, ou le nymphæa bleu. Le Padma est le nelambium speciosum. Le Kumuda est le nymphæa rubra. Le Pandarika est le lotus blanc, sans doute le nymphæa alba. Le Sâugandhika est le nymphæa lotus, ou lis blanc d’eau. Il faut en outre voir sur ces derniers noms qui désignent des plantes aquatiques, les recherches de M. E. Ariel, qui s’est attaché, dans l’Inde même où il réside, à fixer avec précision la synonymie des noms indiens, et leur rapport avec les végétaux mêmes qu’il avait sous les yeux[1]. En sanscrit Tchandana est le sirium myrtifolium. Le Tamâlapatra est à proprement parler la feuille du Tamâla, qui serait soit le xanthocymus pictorius, soit le laurus cassia. Le Tagara est le Tabernæmontana coronaria. L’Agaru est l’aquilaria agalloca ou l’aloès.

Des fleurs divines du Pâridjâta.] Nous trouvons ici des noms de plantes ou d’arbres qua-

  1. Ariel, Tchorapantchaçat, dans Journ. Asiat. IVe série, t. XI, p. 531.