Page:Busch - Découvertes d’un bibliophile.djvu/41

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XXII. T. II, p. 383 (voyez VII et XX) : « Non peccat uxor, quæ ad evitandum gravissimum malum, aliter non evitabile, copiam sui facit marito sodomiticè, vel alio modo innaturali congrediendi, dummodo eum a tam nefando crimine avertere conetur, et ipsa internè invita, tantùm se permissivè habeat. »

XXIII. T. Ier, p. 499 : « Arcadius sic se accusat : ......c. Denique, cùm non rarò audiverim, omnes religiones christianas esse æque bonas ac salvificas, id tandem credidi, et aliquoties hanc propositionem coram amicis meis propugnavi ; quomodo peccavit Arcadius ? Resp. : Ad.... c. Tandem hæresis quoque reus est, si sciens contrarium ab Ecclesia catholica doceri, nihilominus judicaverit omnes religiones, quæ christianæ dicuntur, esse salvificas ; imò, quia hunc errorem voluntarium externè manifestaverit, EXCOMMUNICATIONEM MAJOREM PER SE INCURRIT[1]. »

J’ai interverti à dessein l’ordre de mes citations, pour montrer dans ce dernier article quelle est la

  1. Arcadius s’accuse ainsi… c. Enfin, comme j’ai entendu quelquefois que toutes les communions chrétiennes sont également bonnes, et qu’on peut être sauvé dans toutes, j’ai fini par le croire, et il m’est arrivé de défendre cette proposition devant mes amis. Comment Arcadius a-t-il péché ? Réponse : il est coupable d’hérésie, si, tout en sa-