Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
SUPPLÉMENT
AUX DÉCOUVERTES
D’UN BIBLIOPHILE.
« La vérité n’est pas, quoi qu’on en dise, si difficile à connaître. Chacun, sans doute, est maître de dire non ; mais la conscience est INFAILLIBLE, et son aiguillon ne saurait être écarté ni émoussé. Que fait-on pour se mettre à l’aise et pour contenter l’orgueil qui ne veut point se dédire ? » (Lettre de M. de Maistre, citée dans les Découvertes d’un Bibliophile, p. 10).
Ce que l’on fait pour contenter l’orgueil qui ne veut point se dédire ? On répond à une discussion de principes par d’ignobles personnalités, à des vérités par un débordement d’injures, à la modération du langage par des cris de fureur ; et, ne pouvant réfuter l’évidence, on essaie des discours sans suite et sans logique, pour arriver, après de misérables équivoques, à une fin digne de l’œuvre qui vient de paraître[1].
Je ne répondrai pas à ces lâchetés, car elles démontrent par l’action, mieux que n’auront pu le faire toutes mes citations réunies, jusqu’où peuvent descendre des
- ↑ Les Découvertes d’un Bibliophile réduites à leur juste valeur. Strasbourg, imprimerie de Le Roux (imprimeur de l’évêché).