Page:Bussy Rabutin - Histoire amoureuse des Gaules, t. 1, éd. Boiteau, 1856.djvu/313

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pour se faire plus admirer, il les faisoit souvent au logis, et les débitoit comme des impromptus dans les compagnies où il alloit[1]. Il s’attachoit fort vite d’amitié aux gens sans aucun discernement ;

    le second, qui est M. de Nevers, dont il s’agit ici. » (Saint-Simon, t. 5, 389.)

    Faisons un tableau : ( 1. La princesse de Conti (Anne-Marie), ( née à Rome en 1637, mariée le 22 février Mme Martinozzi. < 1654, morte le 4 février 1672. ( ( 2. Madame de Modène, belle-mère de ( Jacques II. ( 1. Mancini, tué en 1652, à 16 ans. ( ( 2. Mancini (Alphonse), mort aux Jésuites ( en 1658, à 12 ans. ( ( 3. Mancini (duc de Nevers). ( ( 4. Laure Mancini (madame de Mercœur), (née en 1636, mariée le 4 février 1651, ( morte le 8 février 1657 (mère du duc et ( du grand-prieur de Vendôme). ( Mme Mancini. < 5. Olympe (comtesse de Soissons). ( ( 6. Marie, aimée de Louis XIV, femme du ( connétable Colonna (Laurent-Onuphre ( Colonne de Gioëni), prince de Palliano ( et de Castiglione, grand d’Espagne, chevalier ( de la Toison-d’Or, mort en 1689. ( [La connétable mourut en 1715.] ( ( 7. Hortense, femme du fils du maréchal ( de la Meilleraye. ( ( 8. Marie-Anne (duchesse de Bouillon).

  1. Ce « gros crevé », dit madame de Sévigné (28 juin 1671) ; et Saint-Simon : « C’étoit l’homme le plus naturellement plaisant et avec le plus d’esprit et de sel, et le plus continuellement. »

    Il étoit prodigue. Louis XIV le regarde comme « un occasionnaire », un aventurier (lettre du 22 juin 1663 à Beaufort) ; mais il l’aime long-temps (Mottev., t. 5, p. 20) et lui permet toute sorte de langages. On connoît assez sa sœur, madame de Montespan. Il avoit épousé mademoiselle de