Page:Bussy Rabutin - Histoire amoureuse des Gaules, t. 1, éd. Boiteau, 1856.djvu/352

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lui répondit qu’il lui étoit bien rude de voir qu’elle n’étoit pas contente des rigueurs qu’elle avoit depuis si long-temps pour lui, mais qu’elle le méprisât encore au point de croire qu’on ne pouvoit dire rien de lui et d’elle. « Mettez-vous, lui dit-elle, mettez-vous dans mon carosse. Si vous me fâchez, je vous irai voir chez vous. » Comme Bussy achevoit ces dernières paroles, on vint dire à ces messieurs que l’on avoit servi sur table. Ils allèrent dîner, et, le repas s’étant passé avec la gaîté ordinaire, ils s’en allèrent dans le parc, où ils ne furent pas plutôt qu’ils prièrent Bussy de leur raconter l’histoire de madame de Monglas et de lui ; ce que leur ayant accordé, il commença de cette manière :