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LA PRINCESSE
OU
LES AMOURS DE MADAME.
La prison de Vardes, l’éloignement du comte de Guiche et celui de la comtesse de Soissons [1] ne laissent pas à douter que l’amour, l’ambition, la jalousie et la haine n’eussent produit d’étranges effets entre quelques personnes des plus élevées du royaume. On en parloit diversement à la cour, et chacun raisonnoit selon son caprice, assurant les conjectures sur ce qui avoit éclaté, et faisant des histoires, des intrigues, des commerces, des vérités, des aventures qui n’étoient que des choses imaginaires sur des fondemens mal assurés ; cependant assez de gens s’empressoient de
- ↑ Nous avons parlé plus haut de cet exil collectif dont furent punies les intrigues faites pour entraver les amours du Roi et de mademoiselle de La Vallière.