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HISTOIRE DE LA MARÉCHALE DE LA FERTÉ.


Ce que je viens de dire de madame de Lionne est une étrange chute pour une femme qui avoit aspiré au cœur du Roi. Cependant ce n’est rien en comparaison de ce que j’ai à conter de la maréchale de La Ferté[1], qui est mon autre héroïne, mais une héroïne illustre, et dont on auroit peine à trouver la pareille quand on chercheroit dans tout Paris, qui cependant est un lieu merveilleux pour ces sortes de découvertes. Quoi qu’il en soit, elle ne se vit pas plustôt déchue des espérances dont j’ai parlé ci-dessus, qu’elle chercha à s’en consoler ; ce qui ne lui fut pas bien difficile, puisque celui qui lui fit perdre une si belle idée fut un homme qui n’en valoit guère la peine. Elle étoit de bonne race, et le maréchal de La Ferté[2],

  1. Voy. tome 1, pp. 5, 83, et t. 2, p. 403.
  2. Voy. le tome 1, pp. 5, 83, et le t. 2, p. 403.