Page:Bussy Rabutin - Histoire amoureuse des Gaules, t. 4, éd. Boiteau, 1876.djvu/175

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

céphalique et basilique[1], ce qui vous guérira indubitablement ; je vous laisse, Madame.

Mme de Maintenon. — Je suis votre servante, Monsieur.

ENTRETIEN IX.

Le Roi, et Monsieur Fagon.

Le Roi, en souriant. — Ah ! Monsieur le médecin, comment vous portez-vous depuis avant-hier ?

M. Fagon. — Fort bien, Sire, comme un homme qui est toujours prêt à servir Votre Majesté, avec la plus grande inclination du monde.

Le Roi, lui prenant la main. — Voilà qui est fort honnête, Monsieur, comptez aussi sur mon amitié.

M. Fagon. — Sire, Votre Majesté me fait plus d’honneur que je ne mérite.

Le Roi. — Monsieur, point de compliments, asseyez-vous ici. Quelles nouvelles m’apprendrez-vous ?

M. Fagon. — Sire, je ne sais rien de nouveau,

    spectant ad operationem chirurgiæ. » S’ils pratiquoient à Paris ou dans les faubourgs, ils ne pouvoient le faire qu’avec un médecin, maître ou licencié dans l’Université de Paris, ou approuvé par la Faculté. (Decreta, ritus… saluberrimi medicorum parisiensium ordinis consuetudines. — Parisiis, Quillau, 1714, in-12, pp. 30 et 107.)

  1. La veine céphalique « est celle qu’on a coustume d’ouvrir pour les douleurs de teste, d’où son nom, du grec kephali, tête. — La veine basilique, ou hépatique, est une veine qui naît du rameau axillaire, va au milieu du pli du coude où elle se divise en deux rameaux. » (Furetière.)