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préface

me rappelait ses étapes lointaines, l’Afrique Occidentale, le Sénégal, ses rives fiévreuses, grouillantes de caïmans, mornes et silencieuses sous la chaleur du jour, troublées la nuit par les sons des tam-tam nègres et les grognements sourds des lions et des panthères ; les fauves qui répondent aux hommes : Dialogue farouche. Puis dans l’Afrique centrale ses longs cheminements désolés, sur un sol brûlant, pelé, aux affleurements ferrugineux d’une teinte sanglante. Et Tombouctou, dont le seul prestige résidait dans son mystère, et le Tchad, avec ses marécages auxquels on accède après d’innombrables journées sans eau.

« Chemin faisant, me disait avec humour mon visiteur, la fréquentation de nombreuses peuplades africaines dont les plus primitives, les plus frustes, les plus « nègres » enfin quant à la couleur et au moral