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préface

furent celles qui m’apparurent — je ne fais point de paradoxe — les plus sympathiques et les meilleures. Ce qui tendrait à prouver, si l’on était misanthrope, que l’homme ne gagne rien à la société d’un autre homme. Alceste a peut-être raison.

« Quittant alors une contrée soi-disant incivilisée, continuait l’auteur de Petit Jap en ses confidences, j’en aborde une autre, un pays à la civilisation millénaire. C’est la Chine. Là, plus de culture cérébrale, mais plus d’orgueil et de fierté ; plus d’intelligence, mais plus d’hypocrisie ; plus de délicatesse et de raffinement, mais aussi plus de cruauté. Du reste les Fils du Ciel ne sont pas seuls intéressants ; ce qui m’intéresse chez eux ce sont aussi les Occidentaux, par la lutte acharnée qu’ils se livrent dans ce pays pour le triomphe de leur influence. Là, on voit le Français perdant son prestige par l’emploi obstiné