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dans les champs de bataille (suite)

insultés. Des corps entiers sont maintenus à grand’peine. Les cosaques du Caucase furieux de n’être point rapatriés se livrent à des déprédations excessives. On pille, les habitants terrorisés s’enferment chez eux. Et tel est l’effroi que ces brigands inspirent que tout Chinois qui les rencontre, immédiatement et de lui-même, ouvre toute grande sa robe, se déshabille pour permettre aux cosaques de le fouiller plus aisément et sans trop de violence !

Les autorités militaires russes affirment qu’à l’heure de la paix l’armée, en raison de ses renforts importants, était sûre de la victoire définitive. N’est-il pas permis d’en douter quand on a vu la satisfaction avec laquelle cette annonce de paix fut accueillie par un grand nombre de soldats ? Kouropatkine était remplacé, mais cela garantissait-il le succès à venir ? Est-ce que les fautes innombrables dont on le rendait injustement l’unique responsable ne devaient plus être commises ? Erreurs ! Les fautes que