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petit jap deviendra grand !

tive du servage sans les compensations d’un salaire suffisamment rémunérateur.

Tchao-Ehr-Sun, japonophile cependant en toute la mesure possible d’un Chinois habile, ne cesse de protester auprès du Wai-Ou-Pou contre les droits que s’arrogent journellement les Nippons, sans nul souci de son autorité ni de son mandat impérial. Ce n’est plus en effet le gouverneur de la Mandchourie le maître de sa capitale. Ce sont les Japonais qui en gardent les portes, ce sont eux qui ont pris la direction de la police, qui lèvent les impôts, régissent les douanes, surveillent les postes et ouvrent les correspondances. Ce sont eux qui administrent et entendent dicter les lois. Sans autorisation préalable ils installent des télégraphes, des téléphones, des voies ferrées, bâtissent, s’organisent dans les centres de leur choix et sur les meilleurs terrains, jetant bas les maisons, éventrant les murs des cités, bousculant les cimetières. Ils paient mal les coolies, les traitent durement, réquisitionnent,