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petit jap deviendra grand !

pour la paix de l’Extrême-Orient. Eux partis, les Russes reviendraient, plus exigeants, plus arrogants, imposant des conditions, réclamant des compensations nouvelles. Entraînées par cet exemple, jalouses et non moins avides, toutes les nations d’Occident accourraient à la curée. La Chine, incapable de se défendre contre la ruée des ambitions étrangères, subirait de nouvelles servitudes et des morcellements nouveaux. Les événements du passé constituent la meilleure leçon pour l’avenir. N’est-ce pas, après la guerre sino-japonaise, leur déplorable faiblesse, à eux les vainqueurs, qui détermina l’immixtion internationale dans les affaires de Chine ? À la suite de cette glorieuse, mais chère campagne, qui devait leur assurer la prépondérance en Extrême-Orient, ils rendent, sur le conseil amical de la Russie, de l’Allemagne et de la France, Port-Arthur aux vaincus, l’objectif principal pour lequel ils s’étaient battus. Ils se soumettent à cette perte et à cette humiliation parce que l’Oc-