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la mandchourie japonaise

mettront tout en œuvre pour sa réalisation et l’on verra les deux ennemis de la veille, Chine et Japon, se réconcilier dans la haine commune des envahisseurs d’Occident. La conduite rapace de ces derniers en sera le prétexte. Alors qu’ils se partagent la Chine, le Japon, lui, le vainqueur, ne réclame rien et reprend de l’influence à Pékin en dénonçant, par son désintéressement habile, la traîtrise des amitiés étrangères.

Ce qu’il veut prouver avant tout, c’est que de lui seul peut venir le salut de l’Asie, et cette façon de voir il ne l’impose pas brutalement, mais il s’efforcera d’y amener insensiblement la Chine. Son action sera discrète, insinuante, presque toujours secrète mais toujours efficace, elle sera aidée surtout par cette parenté de race, par cette similitude de civilisation qui détruit la méfiance et permet au Japonais de se mêler facilement à l’élément chinois et de vivre sa vie.

Dans son intéressante étude sur le pan-