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petit jap deviendra grand !

mongolisme japonais[1], le célèbre explorateur et orientaliste Alexandre Ular s’exprime ainsi : « Les Japonais, observateurs par excellence, transportèrent inconsciemment en Chine leur habitude héréditaire de l’espionnage minutieux. Ils fournirent au lieu d’un effort individuel immédiat des renseignements qui devaient tout d’abord servir à la création d’un système théorique de travail en grand. Ils apprirent le chinois et s’habituèrent le plus intimement possible aux usages et à la façon de penser de leurs voisins. Leurs consuls, leurs commis voyageurs, agents politiques plutôt que commerciaux, furent Chinois, s’efforçaient de le devenir afin de tout voir, de tout entendre, d’être reçus ou tolérés partout. Et ce vaste espionnage hiérarchisé, naturel, ne se butant guère contre la défiance chinoise, eut vite pour résultat d’imprimer une direction toute

  1. La Revue (ancienne Revue des Revues), n° du 15 février 1904 — « Panmongolisme japonais ».