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la mandchourie japonaise

nouvelle aux méthodes du gouvernement japonais. » En effet, celui-ci, sur la foi des renseignements innombrables et merveilleux d’exactitude qui se centralisèrent à Tokio dès 1896, comprit que la réussite dépendait avant tout de l’abandon apparent des procédés européens dont il s’était fait tout d’abord le champion glorieux. « Au lieu de vanter aux Chinois la civilisation d’Occident, au lieu d’insister sur les moyens modernes, ce qui les aurait rangés eux aussi au nombre des ennemis de la Chine, ils basèrent leurs relations sur ce qu’il y avait de commun entre les deux nations jaunes : identité de l’écriture, similitude des costumes et de la physionomie, ressemblance des superstitions populaires, communauté de l’esprit commercial et surtout danger commun d’être asservis ou tout au moins contrôlés par l’une ou l’autre des grandes puissances d’Occident[1]. »

  1. Alexandre Ular.