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la mandchourie japonaise

petit commerce chinois et il est à craindre qu’ils ne se tuent eux-mêmes. Il leur faut peu pour vivre, il est vrai, et c’est pour cela, peut-être, qu’ils se sauveront, et c’est par cela, surtout, qu’ils battront le commerçant chinois, moins économe, volontiers et naïvement prodigue par ostentation, et que la ridicule question « de face »[1] astreint à des frais inutiles auxquels les Japonais, plus pratiques, sauront se soustraire. Ceux-ci ont encore sur le Chinois l’avantage d’être les intermédiaires directs de la production, la plus grande partie des marchandises vendues ici venant du Japon. Ils ont aussi sur celui-là, pour leurs importations, l’avantage de la franchise. Par Dalny, par Antoung, par Inkéou[2], dont ils régissent les douanes, les Japonais introduisent sans frais d’entrée, ou presque, jusque sur les marchés mêmes,

  1. Désir de paraître.
  2. Depuis le printemps 1907, ils ont rendu la gérance douanière d’Inkéou (Niou-chang) au gouvernement chinois, mais ils n’ont cédé ni celle de Dalny ni celle des ports du Yalou.