petit commerce chinois et il est à craindre qu’ils ne se tuent eux-mêmes. Il leur faut peu pour vivre, il est vrai, et c’est pour cela, peut-être, qu’ils se sauveront, et c’est par cela, surtout, qu’ils battront le commerçant chinois, moins économe, volontiers et naïvement prodigue par ostentation, et que la ridicule question « de face »[1] astreint à des frais inutiles auxquels les Japonais, plus pratiques, sauront se soustraire. Ceux-ci ont encore sur le Chinois l’avantage d’être les intermédiaires directs de la production, la plus grande partie des marchandises vendues ici venant du Japon. Ils ont aussi sur celui-là, pour leurs importations, l’avantage de la franchise. Par Dalny, par Antoung, par Inkéou[2], dont ils régissent les douanes, les Japonais introduisent sans frais d’entrée, ou presque, jusque sur les marchés mêmes,
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la mandchourie japonaise