leurs produits et ceux de l’étranger qu’ils n’ont pu imiter ou évincer encore. Les Chinois, au contraire, ont non seulement à acquitter des droits de douane extérieure assez élevés, mais encore leurs marchandises, à mesure qu’elles s’avancent dans l’intérieur, sont surchargées de taxes nouvelles : « likin »[1] de gouvernement, likin de cercle, likin de préfecture et de sous-préfecture, puis, dans chaque ville ou village, droits d’entrée, droits de débarquement, droits de vente, etc., taxes dont quelques-unes sont minimes, mais lesquelles en s’accumulant font une somme. Taxes immuables et qui ne tomberont qu’avec le gouvernement actuel, puisqu’elles constituent l’apanage des mandarins qui les perçoivent.
À la faveur de ce régime d’exception, les Japonais luttent donc avec avantage et monopolisent à leur profit tous les produits d’un usage constant. Ils ont commencé par
- ↑ Douane intérieure.