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petit jap deviendra grand !

mérite qu’ils reconnaissent à notre capitale. Que de fois n’ai-je pas réfuté véhémentement cet aphorisme stupide et mensonger, en prouvant que ces lieux de plaisir n’étaient guère que le rendez-vous des cosmopolites et des viveurs, et rarement fréquentés, sinon inconnus du vrai peuple de Paris, le plus laborieux qui soit.

Mais rien n’est aussi solide qu’une injurieuse réputation. À Paris, on s’amuse. Or, Paris, c’est la France, donc le Français s’amuse et conséquemment est léger. On le dit, on le répète ; au surplus, les seuls spécimens de notre littérature, les seules revues et pages illustrées, les uniques manifestations de notre art qui là-bas s’aventurent, par leur réalisme outrancier et pornographique, ne peuvent que confirmer ce jugement de légèreté qu’à tort et en bloc on nous décerne.

Les Français sont aimables, ils ont de la politesse et de l’esprit, ce sont des gens d’agréable compagnie, mais ce ne sont pas des gens d’affaires !