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petit jap deviendra grand !

qu’enfin, ne pouvant lutter à armes égales, ils se découragent d’autant plus facilement que leurs qualités morales sont moindres. Leurrés par leurs employeurs, ils délaissent leurs intérêts, s’occupent d’autre chose et cherchent à se procurer d’un autre côté le nécessaire qu’ici on leur refuse.

Un jeune homme muni de quelques capitaux et qui veut essayer la représentation de produits français se rend compte bien vite que l’entreprise est au-dessus de ses ressources. Les maisons françaises désireuses de vendre ne font rien pour faciliter la tâche des représentants ; leurs conditions sont excessives, certaines maisons exigeant la moitié du paiement au comptant et le restant à quatre-vingt-dix jours. Ainsi limité, il faut que l’agent ait de gros, capitaux pour réussir et attendre l’effet de sa propagande.

Les étrangers agissent différemment ; non seulement toutes facilités de paiement sont accordées aux agents, mais encore ils leur ouvrent des débouchés par une propagande