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petit jap deviendra grand !

Entravée sur terre, combattue sur mer, l’Amérique, voyant de jour en jour ses rêves d’expansion compromis, ressent l’impérieux besoin d’étouffer ce jeune rival ; mais il est trop tard. L’aiglon a grandi en tranquillité et par sa propre faute ; son bec et ses ongles ont poussé ; la lutte avec un semblable adversaire serait pour l’heure une témérité.

Toutefois, la période des relations cordiales et des démonstrations sympathiques est à jamais éclipsée : on s’épie, on s’étudie, on se prépare. En dépit de ses intentions pacifiques envers le Japon et de son désir d’une cordiale entente, le président Roosevelt s’exprime ainsi dans son message : « Des mesures immédiates doivent être prises pour fortifier les Hawaï : c’est le point le plus important à défendre dans le Pacifique, pour sauvegarder les intérêts de notre pays. »

    faveur chez les Japonais. Partout où ils passent, ils exposent. En Chine, en Corée et en Mandchourie surtout, toutes les villes occupées par eux ont leur exposition permanente. C’est là de l’intelligente réclame.