aussi bien qu’ils ont pu, comme ils le font en général ; mais des abus peuvent avoir été commis. Si cette affaire était de mon ressort, j’enverrais chercher instantanément le superintendant de police. Elle est du ressort de M. Sw. ; allez le voir immédiatement, car, d’ici à demain, toutes sortes de choses peuvent encore être truquées. » Il a pris tout cela comme un esprit clair et juste, un administrateur honnête et un gentleman devaient le prendre, sans l’ombre d’une indication que je me mêlais de ce qui ne me regarde pas.
De chez M. Scott je suis allé chez M. Sw., le magistrat responsable du district. Il a eu l’air prodigieusement ennuyé, mais très objectif aussi, et il m’a conseillé d’envoyer un rapport directement au superintendant de police.
Ce rapport que j’ai rédigé le lendemain samedi a été remis le même soir à M. Murray, et aujourd’hui, dimanche, à 1 h. de l’après-midi, arrive un inspecteur de police, Rai Sahib Chaden Tiwari, avec une réponse signée :
Ce qui est mieux encore, c’est que ce Rai Sahib a vraiment l’air d’un excellent type, bon, franc, intelligent, tout à fait à l’aise, comme celui qui fait son devoir de son mieux. Il est flanqué du sous-inspecteur — infiniment moins sympathique bien qu’il soit maintenant tout sucre et tout miel — qui accompagnait les policemen lors des arrestations et qui a procédé à ces demi-enquêtes truquées.
Rai Sahib nous explique que les hommes du Centre de Sonathi ont été dénoncés comme complices par des individus blessés, et de là arrêtés et convaincus de vol. Cela rend l’affaire toujours plus mystérieuse. Nous restons persuadés