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pierre cérésole
◇eeiÉgards, des égards, vous demandez toujours des égards. Ce sont des gens faibles qui veulent cela. Je voudrais pouvoir vivre sans égards de personne ; seulement avec des vérités.
◇eeiCinq ans de voyage pour se décrasser d’une vanité personnelle, longuement mijotée au collège, de par un système d’émulation absurde !
◇eeiQue les Églises produisent ces types mielleux ! Horrible ! Comme S. est préférable, qui se baigne avec soin avant d’entrer dans ce yoshivara (maison de prostitution), par respect pour ces femmes.
◇eeiDans le Who’s who, X. a mis : « À telle date, refusé une décoration ». Se faire une décoration d’en avoir refusé une !
◇eeiDieu n’est pas dans une église ; une église est une chose fermée. Un symbole important, c’est que l’édifice soit ouvert : une porte immense par où la vérité puisse entrer, toujours.
Dieu est dans chaque brin d’herbe qui vit, qui est beau ; dans chaque bonne et noble pensée ; dans chaque regard droit ; dans tout ce qui tend à établir l’harmonie entre les êtres ou les parties d’un être, l’art, la science. Dieu ne plane pas au-dessus de tout cela, c’est tout cela. Seul un homme droit, fort, intelligent, sincère peut, à ses meilleurs moments, se dire : Oui, Il est bien là, Il est avec moi, Il est moi, Il est ce que j’ai fait là. Aimer !
Que de platitude dans notre forme traditionnelle d’adoration ! Cet être qui nous guette comme un « pion » alors qu’il est tout ce qui a réussi en nous à prendre une forme nouvelle, vraie, bonne. Et rien que ça.
Cesser de trembler, et faire qu’à chaque instant II soit un peu plus dans ce que nous avons fait.
◇eeiL’air, c’est la vie pour les forts, la mort pour les faibles. Donc, donnez-nous de l’air, qui que nous soyons.