Il est impossible que ces hommes aient été si parfaitement irréductibles. Comment a-t-il pu laisser se noyer aussi complètement les tendances bonnes qui devaient être en eux ?
…Je n’ai pas parlé ; je n’ai à parler au nom de personne. J’aurais pu dire mon sentiment, mais quel est-il ? Existe-t-il vraiment, indépendamment de toute arrière-pensée de vanité ou de prosélytisme injuste ? Je me méfie que je vais ouvrir la bouche au nom d’un principe, et c’est exécrable. Il faut parler conformément à sa nature et non conformément à ses principes.
Que dire ?… Ça me dégoûte d’une manière atroce, ça me paraît répugnant, et pire encore : faux. Mais je ne peux rien dire ; je ne me possède pas encore assez. Je leur donnerais, je leur dirais la leçon, seulement si je la savais bien moi-même.
Ma nature est encore bien incertaine. Tais-toi. Parle de vie, d’expérience tant que tu voudras, mais pas autrement.
Vis en paix et courageusement.