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le forgeron de thalheim

— Vous savez que je ne suis pas en très bons termes avec lui.

— Je ne le saurais pas que je le devinerais aisément. N’a-t-il pas ses entrées libres à la tuilerie Teppen ?… Qui sait ? Peut-être même caresse-t-il le projet d’épouser Suzanne et sa riche dot.

— Comme vous dites cela ! Alors vous sentez…

— N’importe ! Je n’ai que toi à qui je puisse confier cette mission. D’ailleurs, s’il est décidé à faire ce que je veux, ce que je désire, il répondra oui ou non, sans que tu aies besoin de l’influencer en aucune façon.

— Eh ! bien, je pars.

— C’est cela ! Je t’attends ici. Si ta mère, par hasard, vient à la forge, je lui annoncerai que tu es au village. Il faut qu’elle ignore ta démarche.

Un instant après Robert était loin.


x


La veille au soir, quand la veuve Feller, de retour de la tuilerie, avait communiqué à son fils le mauvais résultat de sa démarche, le