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le forgeron de thalheim

que Jean Schweizerl vous adresse par mon entremise : Voulez-vous, oui ou non, épouser sa fille Georgette ?

Otto Stramm pâlit légèrement.

— Que dites-vous ?

— Voulez-vous, oui ou non, épouser Georgette Schweizerl ?

Le forestier partit d’un éclat de rire.

— Et c’est Jean Schweizerl qui vous envoie chez moi pour me demander cela ? reprit-il au bout d’un instant.

— Oui.

— Depuis quand ai-je des ordres à recevoir de cet homme ?

— Ne confondons pas. Il demande simplement si vous êtes décidé, oui ou non, à le faire.

— Cela vous irait à merveille, n’est-ce pas, si votre mission, plus que singulière, aboutissait ?

— Je crois vous avoir dit que ma personne est hors de cause.

— Vous ne le pensez pas.

— Au fait, s’il vous plaît ! Que répondez-vous ?

— Ce que je réponds ? Eh ! que faut-il que je réponde, sinon que cette question, dont on