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le forgeron de thalheim

charger ; ce n’est que sur les instantes prières de Jean Schweizerl…

— Jean Sclrweizerl ? Le bûcheron ?

— Lui-même !

— Et pourquoi n’est-il pas venu, s’il a quelque chose à me dire ? Nous nous voyons assez souvent.

— Vous le saurez bientôt.

— Morbleu ! Expliquez-vous donc !

— À l’instant.

— Ce n’est qu’à sa pressante sollicitation, vous dis-je, que je me suis décidé à faire ce que je fais. Le pauvre homme m’a jugé digne de sa confiance, et il ne pouvait prendre sur lui de venir vous trouver.

— À quoi bon tous ces préambules. ? De quoi s’agit-il ?

— Pardon, monsieur ! Je tiens à vous expliquer franchement que mon intervention en cette affaire résulte d’un enchaînement de circonstances indépendantes de ma volonté, et je vous prie de croire qu’en ce moment je ne dois plus être, pour vous, Robert Feller le forgeron, mais l’envoyé de Jean Schweizerl.

Cela bien établi, j’arrive au fait.

— Heureusement !

— En deux mots, voici l’unique question