il ne trouva qu’une servante à la cuisine. Il demanda madame Teppen et Suzanne.
— Elles sont dans la chambre de Suzanne, répondit la fille.
— Allez donc leur dire que le bûcheron Jean Schweizerl est ici, et qu’il désire causer un instant avec elles.
— Bien ! je vais.
Un instant après la mère et Suzanne descendaient.
— Bonjour, madame Teppen ; bonjour, Suzanne.
— Bonjour, Jean. Asseyez-vous.
— Voudriez-vous m’accorder un instant ?
— Eh ! pourquoi pas ?
— Je serai bref. Il s’agit de Robert, de ma fille et de moi.
— Ah !
Et un profond étonnement se peignit sur le visage des deux femmes.
— Suzanne, croyez-vous que Robert Feller soit coupable du crime pour lequel il a été arrêté aujourd’hui ?
— Non !
— Vous avez raison : C’est moi qui ai tué le forestier.
— Vous !