— Je n’y attache aucune attention. D’ailleurs, ce n’est pas à moi qu’il a affaire. Il paraît que mon père a l’intention d’acheter une grande partie de la coupe de bois, et je suppose qu’il en parle à l’employé.
— Il s’introduit bien vite dans nos familles.
— Il a ses raisons pour cela, sans doute. Mais où allez-vous, de ce pas, sans être trop curieuse ?
— Jusqu’au coin de la forêt, là-haut, à la Ravine, chez Jean Schweizerl.
— Ah !
— C’était l’ami de mon père.
— Oui, je sais. Que fait… Georgette ?
— Elle va bien. Ne la voyez-vous pas quelquefois ?
— Rarement. Je sors si peu ! Ce matin, je n’étais pas à l’église. De temps à autre, après l’office, nous nous souhaitons un bonjour, en passant, et c’est tout.
Mais je vous retarde, Robert. Bonne promenade !
— Au revoir, Suzanne !
— Au revoir !
Et ils se séparèrent.