COUPS DE PLUME
Gentille Colombine, dites donc un peu ce que vous pensez de nos sports en blouse. Ce faisant, vous mettrez aux anges.
EUREUSEMENT que vous avez dit gentille Colombine, sans quoi votre billet allait s’échouer au panier.
Exécution brutale, mais nécessaire, pour couper dans sa
racine une végétation parasite, qui boit la sève de l’arbre où
elle s’attache : les correspondants. Les chroniqueuses ne
sont pas des thaumaturges ou des confesseurs. De quel
droit, venez vous mendier leur sympathie pour des maux
dont elles ne peuvent logiquement s’émouvoir, implorer
leurs lumières, leur habileté, pour dévider des écheveaux
parfois si emmêlés, que l’on n’y voit goutte ? Croyez-vous
que ces vaillants écrivains n’ont pas assez à faire de jouer
de la plume pour intéresser le public, sans avoir à émietter
leur talent et leur cœur à tous ces roitelets qui grimpent
sur l’aile des aigles pour se faire voiturer dans les airs !
De combien de jolies choses, vous nous privez, égoïstes correspondants, en accaparant le temps et la pensée de nos femmes écrivains, à qui vous paralysez les ailes, en les