vantes de Mgr Plessis et de tant d’autres prêtres. Des bénédictions lui arrivaient de Rome et de tous les coins de la Chrétienté. Quand il passait, les mères élevaient leurs enfants dans leurs bras et ces petits le bénissaient de leurs sourires. Daniel O’Connell, le révolutionnaire catholique, lui adressait des épîtres brûlantes qui enflammaient son ardeur. Et voici qu’au moment psychologique, à l’heure de l’holocauste, le prince des prêtres se dérobe, Pierre le renie, les docteurs du temple lancent des proclamations pour le condamner !… La tempête sous ce crâne fut si violente qu’il fallait que la foi ou la tête éclatât. Ce fut la foi qui explosa en laissant dans cette âme un amas de cendre, où couvait le feu sombre de la rancune contre ses collaborateurs d’hier mués en adversaires.
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Le Nationalisme et Papineau