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d’Exil, eut bien lieu à cette date ; l’étudiant de Grandson dont il ne donne pas le nom (p. 272), M. Auguste Cornaz, futur conseiller d’État à Neuchâtel et juge fédéral à Lausanne, confirma les faits quarante ans après lorsque, à sa grande surprise, le récit de Cœurderoy lui fut présenté.

Les Études sociales sur le canton de Vaud, publiées en collaboration avec L. Avril, font voir à quel degré il cherchait à pénétrer les institutions suisses et à en présenter aux lecteurs français surtout ce qui avait un caractère décentralisateur, social et populaire. Les articles Le Pénitencier de Lausanne et leur suite (Union républicaine, du 20 avril au 4 mai 1850 ; Voix du Peuple, Paris, du 29 avril au 5 et 6 mai 1850) mettent en contraste le système pénitentiaire suisse et le système français, et se terminent par l’élaboration d’une véritable utopie pénitentiaire, la proposition de nombreuses réformes. Les Études sociales sur le canton de Vaud. Souveraineté du Peuple (Le Peuple de 1850, Paris, 4, 6, 9 octobre 1850) sont une description détaillée de la constitution vaudoise.

À l’Exilé, Almanach pour 1851 (Paris, octobre 1850), Cœurderoy donna La Médecine du Peuple (réimprimé dans l’Union républicaine des 26 et 30 oct. 1850), excellent article de médecine sociale.