Page:Cœurderoy - la Barrière du Combat.djvu/30

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Qu’ils viennent et qu’ils soient bénis ! ne sont-ils pas nos frères ?…

À nous fils de la France, républicains-démocrates-socialistes, il tarde de voir arriver les Cosaques, car nous comprenons la RÉVOLUTION.

Libre à ceux qui nient le soleil, de nier aussi cette puissance dont le poids nous accable ; — libre à eux de fermer les yeux, pour ne pas voir le nuage, la foudre et les immenses ressources de l’invasion prochaine ; — libre à eux de nous vouer à la haine des divinités patriotiques et de faire tomber sur nos têtes les malédictions et l’anathème ; — nous aimons mieux considérer froidement l’avenir. L’avalanche nous emportera sans doute avec tous ceux qui chercheront à arrêter sa marche… Du moins, nous aurons pressenti sa portée…

Quant à vous, qui n’avez ni cet instinct ni ce courage, noyez-vous dans le bourbier civilisé, que vous ne dessécherez pas. Continuez, si bon vous semble, vos exercices culinaires, avec l’aide de M. Mazzini, qui rompra la monotonie de vos travaux en vous entretenant de la « grande pensée. »……

Vous vous êtes crus des maçons, vous n’êtes tous que des GÂCHEURS . . . . .



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