Page:C11 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph Tremblay, plombier BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/4

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Q. Et vous êtes parti avec votre petit cousin vers dix heures ?


R. Oui.


Q. Vous vous êtes rendu chez-vous quand ?


R. J’ai été rendu chez-moi vers onze heures je crois.


Q. Cela veut dire qu’en dépit de toutes les annonces dans les journaux, et en dépit de la foule qui était dans les rues vous êtes resté à peu près trois heures sur les rues de Québec parmi la foule.


R. Oui.

INTERROGÉ par M. E. Rochette.


Q. N’est-ce-pas que lorsque vous avez lu les affiches dans les rues, vous avez compris que ce qu’on défendait c’était des attroupements mais qu’il vous était permis de faire une petite marche avec un ami sur la rue.


Le Major Barclay. — Ne posez pas votre question de cette manière là. Demandez-lui qu’est-ce qu’il croyait, qu’est-ce qu’il pensait.


Q. Qu’est-ce que c’est que vous avez compris quand vous avez vu les affiches posées dans les rues ?


R. J’ai compris que nous n’avions pas le droit de faire d’attroupement de trois de se mêler à une foule, mais seulement vu qu’on était rien que deux je pensais qu’on pouvait circuler.


Le Coroner. — Vous marchiez tous les deux ?


R. Oui Monsieur.