Page:C14 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Dr Georges St-Amand, médecin militaire, attaché au Deuxième Bataillon BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/4

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R. Oui.


Q. Comment expliquez-vous l’urgence qu’il y avait de l’opérer aussi rapidement que ça ?


R. Son membre était dans un état que je ne crois pas qu’il y avait de réduction possible du membre.


Q. Les os étaient trop fracassés ?


R. Oui.


Q. Savez-vous qui êtes-ce qui l’a opéré ?


R. Je ne sais pas.


Q. Vous ne le savez pas ?


R. Non, on m’a dit que c’était le Capitaine Morel, je ne sais, je n’étais pas là.


Q. Avez-vous revu votre patient après ça, depuis ce temps là ?


R. Oui, je suis allé le voir avant-hier je crois.


Q. Dans quel état est-il maintenant ?


R. Il ne me paraissait pas trop pire.


Q. Savez-vous ce qu’on a fait de sa jambe ?


R. Non.

INTERROGÉ par Mtre. A. Lavergne.


Q. Quel appareil lui avez-vous mis ?


R. J’ai fait un pansement d’urgence, pour pouvoir arrêter l’hémorragie. Il ne saignait pas beaucoup à ce moment là.


Q. Pas de tourniquets ?


R. Non, je l’ai envoyé à l’Hopital militaire.