Page:C16 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph Mercier, gérant BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/6

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salle là ?


R. J’y vas lorsqu’il me prend plaisir d’aller jouer une partie.


Q. Ce n’est pas la première fois que vous rencontrez ces agents de police là ?


R. C’est la première fois.


Q. Quelle heure était-il lorsqu’ils vous ont arrêté comme ça ?


R. Huit heures et demi à peu près.


Q. Qui vous a amené au poste de police No 3 ?


R. Les militaires, après avoir été requis.


Q. Ceux qui vous ont conduit au poste de police No 3 ce ne sont pas des agents fédéraux ?


R. Ils suivaient. Il y avait les soldats et la police municipale, et en arrière les détectives.


Q. Votre père est arrivé, avec vos papiers de conscrit.


R. Oui


Q. Et vous étiez exempté ?


R. J’ai été exempté.


Q. Là on vous a laissé aller ?


R. Oui Monsieur.


Q. Les avez-vous sur vous ?


R. Oui Monsieur.

INTERROGÉ par M. Lesage.


Q. Vous avez parlé M. Mercier de dix piastres tout à l’heure. Qu’est-ce que vous avez voulu dire par ça ?


Mtre. F. O. Drouin. — Je me suis déjà objecté à cette preuve.


Le Coroner. — Sa réponse serait du ouidire. Il ne peut pas donner de preuves de lui-même.