Page:C16 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph Mercier, gérant BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/7

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C’est mieux d’attendre qu’on puisse avoir un témoin qui puisse prouver la chose. Ce ne serait rien qu’une question d’opinion. Ça ne peut pas avoir grand poids.


M. Levasseur. — Il vient de nous dire ce dont il a eu connaissance. On peut lui demander pourquoi le jeune Deslauriers n’avait pas eu la peine de montrer ses papiers — aussitôt qu’on s’est aperçu que celui-ci ne les avait pas ils ne se sont pas occupée de l’autre. Ils avaient toujours l’intention de faire quelque chose.


Mtre. F. O. Drouin. — L’autre, il avait les siens.


R. Il aurait bien pu montrer n’importe quel autre carte, ils ne l’ont pas regardé seulement.


M. Lesage. — Je crois que le témoin a le droit de répondre à ma question. On veut prouver que les autorités militaires ont employés des hommes qui n’avaient pas la confiance du public. C’est ce qui se disait dans le public.


Mtre. Barclay. — Ça c’est la police fédérale ?


M. Lesage. — Ils ont employé des hommes qui n’avaient pas la confiance du public, et de là sont venus les troubles et par conséquent la mort de ceux dont on fait l’enquête aujourd’hui — et si on veut savoir qu’est-ce qu’il y avait dans le public sur le compte de ces gens là je crois qu’on doit savoir de ceux qui ont été arrêtés qu’est-ce qu’ils pensaient de ces gens là et qu’est-ce qu’ils disaient de ces gens là.