Le Coroner. Pas par des balles ?
R. il m’a dit qu’il y en avait dix. Il ne m’a pas dit par quoi.
Mtre. Lavergne. — Je suggererais qu’on mette un rapport officiel des pertes des soldats.
Le Coroner. — C’est mon intention de le demander.
M. Picher. Maintenant constable vous avez dit qu’il y avait neuf ou dix blessés que vous avez pu voir ?
Le Major Barclay. — Cette liste officielle démontre qu’il y a trente deux soldats de blessés.
M. Picher. Dans le temps que vous avez été là, vous êtes-vous aperçu d’une chose extraordinaire, si c’était une émeute qu’on peut appeler incontrôlable, une foule terrible ?
R. Oui, d’après ce qui s’est passé les autres soirs.
M. Picher. Je vous parle de ce soir là quand vous étiez en devoir — vous avez dit que vous aviez réussi à refouler la foule du Boulevard Langelier jusqu’à la rue Laviolette ? une distance à peu près deux cent cinquante à trois cents pieds, et que vous étiez six hommes, alors ce n’était pas une chose extraordinaire qui se passait là, c’était une foule de curieux n’est-ce pas ?
R. …
Q. Des gens qui voulaient ce qui se passait — c’est l’impression que ça vous a fait ?
R. Bien, je ne savais pas si c’était des curieux