Q. Vous êtes passablement convaincu que les chefs étaient des étrangers ?
R. C’est ce que j’ai toujours pensé.
Q. M. le Maire, d’après le rapport que le chef vous a fait, est-ce que les vingt quatre ou trente hommes avaient ordre de stationner devant l’Auditorium ou s’il devaient se séparer, aller devant le Chronicle et d’autres rester dans les environs de l’Auditorium ou s’ils devaient tous être stationnés devant l’Auditorium ?
R. J’avais demandé dans le courant de la journée au chef de mettre quarante à cinquante homme de police bien armés, bien disciplinés à l’Auditorium. Le chef m’a dit qu’il ne pouvait pas en mettre un nombre aussi considérable que ça, mais qu’il en mettrait le plus possible et il m’a dit le soir chez moi, qu’il avait vingt quatre à trente hommes de polices là.
Q. Dans les environs.
R. À l’Auditorium.
Q. À neuf heures et demi lorsque les militaires sont descendus on ne voyait qu’une demi douzaine d’hommes de police à l’Auditorium, c’est le plus. J’ai passé là à neuf heures et j’ai vu cinq à six policemen, pas plus. S’il y en avait plus on ne les voyait pas.
R. Je ne sais pas M. Monaghan s’il y avait vingt cinq hommes de police, mais le chef m’a dit qu’il y aurait vingt quatre à trente hommes sur les lieux. Maintenant quand je suis passé par là pour me rendre chez le général Landry vers huit