Page:C7 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de François-Louis Lessard, major général de la milice canadienne BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/4

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là et sont-ce là les quatre citoyens qu’il a consultés ?


R. Quelle blague !……… quelle sottise ― c’est tout ce que je peux répondre. ― je ne dis pas ça pour vous mais je dis que ce ne sont que des sottises. Ceux qui ont dit ça ― M. Lespérance est venu me faire visite, je ne sais pas pourquoi ― cela n’a rien à faire avec ça. J’ai pensé que le lundi que ça serait bon de voir le Premier Ministre et deux ou trois notables et d’avoir une conversation avec eux.

INTERROGÉ par M. Ed. Picher


Q. M. Le Premier Ministre ne vous a pas demandé d’imposer la Loi Martiale ?


R. Non.


Q. Vous avez dit qu’il y avait des gens qui vous ont conseillé d’imposer la Loi Martiale. Ces gens là que vous avez vus, c’étaient d’anciennes connaissances, c’était des militaires ou des citoyens ordinaires, vous devez vous rappeler de ces gens là ?


R. Non, pas directement, pas pour faire serment, pour dire qu’un homme directement m’a demandé pour appliquer directement cette loi là.


Q. Mais il y en a quelques uns qui vous l’ont demandé ?


R. Il y en a qui me l’ont demandé, mais je ne me rappelle pas les noms.


Q. Tout de même vous dites qu’on vous l’a demandé ?


R. Je me suis aperçu que M. le Maire n’a pas donné