Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/6

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rendu de bonne heure à mon bureau et je me suis enquis de toutes les circonstances.


Q. Auprès de qui ?


R. Auprès de mon état-major, de mon service secret, enfin de plusieurs qui pouvaient me donner des renseignements sur la situation.

INTERROGÉ par M. Lepage.


Q. Je voudrais vous poser une question. Est-il à la connaissance des autorités militaires que les deux qui ont été blessés l’ont été après qu’ils ont eu laissé la Poste de Police ?


R. C’est sur le rapport qui m’a été fait directement par le chef, le capitaine Desrochers, c’est dit qu’ils ont été blessés après.


Q. Après qu’ils ont laissé la police de Québec ?


R. Après que le Maire eut téléphoné que tout était fini. Ces hommes là ont été blessés le jeudi soir, le premier soir, les troupes ne sont pas intervenues du tout ce soir là.


Q. Je voudrait savoir s’ils ont été blessés en compagnie de la police ou s’ils l’ont été avec la police ?


R. Il y en a un qui avait laissé le Poste de Police, je crois, je n’en connais rien personnellement. J’ai compris que l’un d’eux avait été blessé dans un char ― un autre a été blessé au Poste de Police ― le capitaine Desrochers a été blessé au Poste de Police.


Q. Les autorités militaires ont eu l’air de prétendre qu’il y avait deux blessés qui étaient sortis de la xxx station de police pour être battus ? xxxx