plus ― il est mort le matin vers huit heures et quart quelques minutes après mon retour à l’hôpital.
Q. Auriez-vous objection à dire quelles sont les déclarations que le jeune Tremblay aurait pu vous faire avant de mourir ― vous a-t-il fait part de quelques déclarations ?
Le Coroner. — Si vous voulez bien le Dr va d’abord faire son rapport et vous lui poserez des questions après.
R. D’ailleurs, il n’en n’a pas faites.
Q. Vous a-t-il déclaré à quelle heure il a été frappé ?
R. C’est possible qu’il l’ait dit mais il a été vu avant moi. Cependant il avait sa connaissance lorsque je l’ai vu mais il souffrait tant que je ne lui ai pas demandé. On lui a parlé de sa mère, s’il avait quelque chose à dire à sa mère. On lui a dit qu’il était dangereusement malade et il s’est préparé à mourir. Il n’a pas semblé blâmer personne. Il a dit simplement qu’il était là en curieux ― qu’il était arrivé dans la journée je crois et le soir il était allé à l’École Technique et il s’en allait chez eux à sa maison de pension sur la rue Durocher. C’est en s’en allant là qu’il s’est trouvé là par accident.
Mtre. Lachance. — Est-ce qu’il vous a mentionné le fait qu’il était là avec un de ses cousins.
R. Non.
Mtre. Lachance. Et qu’il aurait été séparé de son cousin ? x
R. Non moi je ne sais rien de cela. Quand j’ai fait l’autopsie, le cadavre ne portait pas ses ha-